Appel à votre soutien 2018
Chers adhérents, chères adhérentes,
Chers sympathisants, chères sympathisantes
Chers donateurs, chères donatrices
de la Coordination Handicap et Autonomie – Vie Autonome France
Notre CHAlutier trace sa route contre vents et marées, à la fois fragile de par la vulnérabilité permanente de son équipage, puissant de par sa détermination.
Nous nous permettons de rappeler à tous ceux d'entre vous qui ne l'ont pas encore fait, et qui souhaitent poursuivre ou reprendre cette route avec nous, que nous avons besoin comme chaque année de soutien pour 2018.
http://coordination-handicap-autonomie.com/index.php/nous-soutenir
Si vous pouviez de surcroît, ponctuellement ou régulièrement, apporter un peu de temps et vos compétences diverses et variées (participation à la lecture et à l'analyse de textes, participation à l'un de nos groupes de travail, etc.), ce serait magnifique : nous avons constamment besoin de renforts afin de pouvoir nous relayer les uns les autres.
Dans l'attente de votre retour quel qu'il soit, nous restons à votre entière disposition pour tout renseignement complémentaire
- par téléphone au 0699358907 (en laissant bien vos coordonnées pour que l'on puisse vous rappeler rapidement)
- par Courriel : info@coordination-handicap-
autonomie.com
Nous vous serions reconnaissants de diffuser ce message à toute personne de votre connaissance qui serait désireuse de soutenir la CHA - VAF.
Très cordialement,
Pour le président Guy Beteille
L’équipe bénévole de la CHA
LETTRE OUVERTE du 11 mai 2018
– Aux 577 députés de l’Assemblée Nationale :
Mesdames et Messieurs les Députés,
Comme vous le savez, votre Assemblée aura très prochainement à examiner la proposition de loi n° 559 déposée par votre collègue, le député Philippe Berta, et présentée comme « l’amélioration de la Prestation de Compensation du Handicap ».
Or, si son article 1 qui vise à supprimer la limite d’âge pour l’attribution de la PCH est une excellente initiative, l’article 2 qui remet en cause le Droit à Compensation, inscrit dans la loi depuis 13 ans déjà, ne peut avoir l’assentiment des milliers de personnes dites handicapées et de leurs familles que nos Associations représentent.
En effet, la loi de 2005 a créé des Fonds Départementaux de Compensation du handicap permettant de limiter les restes à charge supportés par les personnes handicapées à 10 % de leurs revenus, dispositions inscrites dans le Code de l’Action Sociale et des Familles, via l’article L.145–6.
Cependant, il s’avère que les gouvernements successifs n’ont jamais publié le décret d’application, laissant les personnes dites handicapées dans des situations financières désespérées, eu égard au fait que l’acquisition d’un fauteuil roulant peut entraîner un reste à charge de 10 000 €, ou tout simplement ne pas être pris en compte par les Fonds ad hoc. Ou bien encore que la prise en charge d’un enfant autiste peut générer un reste à charge de 1500 € par mois !
Communique de presse du 11 mai 2018
À quoi joue-t-on ? Ou comment certaines « grandes associations »
tirent une balle dans le pied de leurs adhérents !
Que le Gouvernement cherche à réduire la dépense publique quitte à sacrifier l’intérêt des personnes, cela est toujours aussi scandaleux, mais nous commençons à en avoir l’habitude !
Qu’un député de sa Majorité obtempère sans broncher à sa volonté jupitérienne, cela est toujours aussi lamentable, mais c’est dans la logique des institutions de la Ve République !
En revanche, que des représentants d’Associations parmi les plus importantes de ce pays se fourvoient une nouvelle fois dans cet autre piège gouvernemental, cela est toujours aussi déplorable, mais cette fois cela dépasse les bornes !
Issu de la loi du 11 février 2005, l’article L 146-5 du Code de l’action sociale et des familles dispose que « Les frais de compensation restant à la charge du bénéficiaire de la prestation prévue à l'article L. 245-6 ne peuvent, dans la limite des tarifs et montants visés au premier alinéa dudit article, excéder 10 % de ses ressources personnelles nettes d'impôts dans des conditions définies par décret. ». Ceci devant permettre le financement d’aides techniques, et l’aménagement du logement et/ou du véhicule pour les personnes se trouvant dans l’obligation d’y avoir recours pour faciliter leur autonomie.
Or, huit ans plus tard, l’Inspection générale des affaires sociales, constatant que l’absence de publication du décret nécessaire générait toujours un très important reste à charge supporté par les personnes, dans un rapport publié en avril 2013, recommandait au Gouvernement de : « Prendre le décret d’application de l’article L. 146-5 du CASF pour déterminer les conditions de calcul des restes à charge des personnes handicapées après intervention des fonds départementaux de compensation. »
APPEL NATIONAL A TEMOIGNAGES T#8
J’ai porté plainte contre le Service de soins infirmiers et d’aides à domicile (SSIAD) qui me levait le matin.
Alors que ce service avait formé ses aides-soignantes aux aspirations endotrachéales au début de ma trachéotomie, subitement (6 ans après) il a décidé que ces aides-soignantes n’étaient pas habilitées à faire des aspirations endotrachéales.
Il a voulu m’envoyer son personnel infirmier sans qu’il sache me gérer (on ne peut pas s’occuper de moi sans connaitre les gestes auparavant). Le temps que j’avais avec les aides-soignantes et qui n’était pas de trop, était subitement diminué.
Les horaires de passages avaient changé (beaucoup trop tôt pour moi), sans me concerter.
Cela m’obligeait à réduire le temps de travail de l’auxiliaire de nuit (ce qui est illégal) et allonger le temps de travail de l’auxiliaire de jour.
Il fallait que j’organise ça le vendredi pour le lundi : Impossible !!! J’ai demandé un délai, mais rien à faire !!!!!
J’ai donc décidé de démissionner du SSIAD.
Mon avocate m’avait proposé de faire un procès au SSIAD, ce que j’ai fait.
Le tribunal m’a débouté au motif qu’il n’existe pas de préavis pour que le SSIAD change ce qu’il voulait faire avec moi.
Conclusion : un Service de Soins Infirmiers et d’Aides à Domicile peut faire ce qu’il veut quand il veut !
APPEL NATIONAL A TEMOIGNAGES T#11 lu par Laurent Savart